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Entre « Tint’interdit » et Tintamarre
Une exposition suisse présente
pastiches et parodies du célèbre reporter d’Hergé

Moulinsart S.A. veille au dogme, mais la Tintinmania est trop forte. L’exposition « Tint’interdit » s’est affranchie du label pour présenter pastiches et parodies des célèbres personnages d’Hergé.

Présentée à Fribourg, puis reprise sous une nouvelle mouture au Château de Penthes à Genève, l’exposition sera l’été 2014 à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), avant d’être montrée à l’ambassade de Suisse à Paris, pour les fêtes de Noël.

Alain-Jacques Tornare, historien passionné de Tintin et commissaire de l’événement, a réuni une somme de pastiches et de parodies du célèbre reporter. On y découvre un Tintin humanisé, en famille, voire sexué - oui, oui, il y a des Tintin porno, mais visibles en cabine seulement. Le mythique héros à la houppette a connu toutes les fantaisies.

Hergé est souvent venu se ressourcer en Suisse. Il s’est même inspiré du physicien Auguste Piccard, le grand-père de Bertrand, psychiatre et aéronaute du célèbre Solar Impulse, pour créer le personnage du Professeur Tournesol. Contrefaçons, faux albums et versions pirates foisonnent en Helvétie, où nombre de dessinateurs de talent ont même confectionné des anti-Tintin. Autant de tintouin parfois encouragé par Hergé lui-même.

Parcours entre dits et interdits avec Alain-Jacques Tornare, qui nous fait vivre ses vingt-cinq ans de recherches tintinomaniaques.

Interview : Jean Pélichon
Réalisation technique : Cyril Cailliez



Alain-Jacques Tornare
/DR/ Jean Musy - 2014

Vendredi 25 avril 2014

Sciences et Culture

Tint’interdit, pastiches et parodies

avec Alain-Jacques Tornare,
historien et commissaire de l’exposition